LE Chemin... vers Compostelle

LE Chemin... vers Compostelle

Avant de fermer définitivement ce blog...

Avant de fermer définitivement ce blog (qui n'avait comme prétention que d'informer les futurs pèlerins qui sont à la recherche, comme je l'ai été moi-même, de renseignements de tous genres pour prendre leur décision ou pour affiner leur « chargement ») je voudrais dire ceci :

  • Il n'est pas facile de pouvoir faire LE chemin en « une fois » pour des raisons diverses (santé, travail, donc... âge). J'ai eu cette chance, ayant la condition physique et le temps, de pouvoir le faire. Mais il est vrai que les 1650kms qui séparent LE PUY EN VELAY de COMPOSTELLE demandent une préparation ne serait-ce qu'une habitude de la marche « en charge ».

  • La formule la plus choisie pour ces contraintes est de le faire par étapes plus ou moins longues (ou courtes) et là se pose le problème, bien souvent évoqué, de la recherche de « l'esprit » du chemin.

Je pense que cet esprit ne peut se trouver que si le pèlerin le désire vraiment. Il n'est nul besoin de le chercher, il faut « vivre » sur le chemin pour le ressentir. Si vous passez par la case resto pour vos repas et par la case hôtel pour vous héberger, vous passerez à côté de beaucoup de choses « humaines » à vivre, à partager.

« Faire LE chemin » vous transforme, c'est évident. Mais, rassurez-vous, la transformation n'est qu'intérieure et s'effectue à petites doses. C'est votre vision des choses qui sera progressivement différente, vous serez comme apaisé, plus apte à comprendre ce qui se passe autour de vous sans que cela ne gêne votre raisonnement.

Après avoir été capable de vous contenter, pour le repas de la journée, que de pain sec, d'un peu de charcuterie et peut-être d'un carré de chocolat et de ne plus avoir eu un horaire fixe pour manger ; après avoir accepté de partager le repas chaud du soir avec des pèlerins venant d'horizons divers, de les avoir écoutés avec intérêt et avoir été écouté à votre tour ; après avoir accepté de dormir dans un dortoir en mixité et de vous réveiller au milieu de personnes aussi fatiguées que vous mais qui, comme vous, reprennent le sac, le bâton et partent le cœur plein d'espoir et de confiance en soi ; après vous êtes rendu compte que tout cela était possible et pas si contraignant que cela, vous voyez votre manière de vivre se modifier sans que votre entourage en soit pénalisé....

Par contre, quand le chemin se fait par étapes de 6 à 8 jours, vous risquez de rester dans l'esprit de « randonnée », de longue promenade à pieds et le rapport avec les autres sera différent. C'est ce que j'ai pu découvrir (à mes dépends) en ESPAGNE où, le week-end, les gîtes sont « envahis » de pèlerins-randonneurs espagnols, qui font le chemin par étapes de 2 jours et qui ont nul besoin de repos le soir, perturbant très souvent le sommeil des autres....

Mais, si c'est la seule possibilité que l'on a pour le faire ce long parcours, il faut « se lancer » !

Si je pouvais rajouter un petit conseil pour ceux et celles qui arrêtent leur parcours français à                 ST JEAN PIED DE PORT, ce serait de préférer choisir de terminer la partie française à RONCEVAUX afin de faire la traversée des Pyrénées avec un corps préparé à l'effort plutôt que de démarrer la partie espagnole par cette traversée qui peut amener une souffrance inutile...en sachant qu'on estime que, sur le chemin, le corps met une petite semaine pour s'habituer à ce genre d'effort.

Voilà, en avril 2014, ce blog sera fermé et d'autres prendront le relais pour conseiller, rassurer les futurs « bien-heureux » qui pourront à leur tour marcher vers COMPOSTELLE...

 

Un grand merci aux milliers de visiteurs de ce blog.

Bon « Chemin », bon partage.....

 

Aimé, un pèlerin-jacquaire 



26/09/2013
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